Les cascades de Guadeloupe
Cascades de Guadeloupe en série, chutes gigantesques, bassins bouillonnants, étangs mystérieux, profitez des randonnées et baignades insolites du parc national de Basse-Terre.
Autant de noms enchanteurs qui vous feront passer des moments magiques au cœur de la forêt tropicale. Des randonnées dont les itinéraires sont balisés et classés par niveau. Ainsi certaines sont accessibles à tous, d’autres plus sportives méritent une préparation ou un accompagnateur averti.
A savoir, en Guadeloupe, les cascades sont plus communément appelées « chutes ».
Les chutes du Carbet
Cette rivière doit sans doute son nom au village amérindien, composé de carbets (grandes cases ouvertes servant d’abris), qui était installé non loin de son embouchure.
La Rivière du Grand Carbet prend sa source dans le flanc Est de la Soufrière. C’est à dire que ses eaux sulfureuses s’éclaircissent après trois chutes pour se jeter dans la mer, sur la façade atlantique de l’île, 11 km plus bas.
On raconte que Christophe Colomb, lorsqu’il débarqua en Guadeloupe en novembre 1493, aperçut les deux premières chutes depuis le rivage de Capesterre Belle-Eau.
Les chutes de Moreau
La cascade du Saut de la Lézarde
La plus connue des cascades de Guadeloupe: la Cascade aux écrevisses
La Cascade aux écrevisses siège en plein cœur du Parc national de la Guadeloupe, au détour d’une courbe de la rivière Corossol. C’est à dire au centre la Basse-Terre, l’île montagneuse de l’archipel guadeloupéen. La chaîne de montagnes, justement, intercepte les nuages et bénéficie du gros des précipitations annuelles de la région. D’où le fait que les cours d’eau coulent sans discontinuer et que la végétation soit luxuriante.
La Cascade aux écrevisses, haute de 10 mètres, offre aux visiteurs un bassin naturel d’eau bleu-vert, creusé dans la roche volcanique, en pleine forêt tropicale. Au fond, les arbres laissent tout de même percer les rayons du soleil.
A cet égard, surplombé d’une aire d’observation, ce site touristique bénéficie du titre de plus fréquenté de la Guadeloupe. Notamment parce qu’il est facilement accessible. Y compris pour les personnes à mobilité réduite ; ce, via un sentier aménagé et ombragé d’une centaine de mètres, au départ de la Route de la Traversée.
Tonitruante et mélodieuse, la voix de la cascade couvre le chahut des baigneurs. Effectivement les plus courageux se positionnent sous sa chute, qui déverse des trombes d’eau. Il semblerait que le massage soit garanti ! Quoi qu’il en soit, et seule ombre au tableau : les Ouassous* qui peuplaient la rivière autrefois ont pratiquement disparu aujourd’hui.
*Ouassou : crevette d’eau douce de la Guadeloupe, dont le nom créole serait la contraction de « roi des sources ».
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